je dois commencer par ramasser le bois mort

Les ronces peuvent attendre.

Pour bien reconsidérer ce qui est moi, je dois cesser de couper des ronces, de déblayer des passages que je ne suis pas sure d'emprunter. C'était bien au début, ce fut bien longtemps pour m'aider à y voir plus clair.

Couper les ronces, c'était nécessaire pour pouvoir avancer, pour pouvoir découvrir sans trop me blesser. Aujourd'hui, les ronces poussent de moins en moins et je suis en mesure de découvrir mon sous-bois.

De plus en plus, je marche sur du bois mort, ou je prends appui sur des branches qui cassent.

Curieusement, je transporte avec moi un râteau, et arrivée au sommet de ma colline, je me demande toujours quel est son utilité. Maintenant je sais.

Cet outil devient mon râteau. Je mettrai en tas tout ce qui devra l'être. Ce sera plus propre, et mon esprit sera plus libre.